lundi 29 octobre 2007

Change de face

Nous découvrons un superbe institut de beauté, pour homme seulement.

René décide de changer de look. Et François sous la pression générale le suit.

François, sous la protection de Shiva, essaye de se détendre en lisant les nouvelles en hindi.

Une chaise se libère et François s’installe. Hocine prend l’appareil photo et en fait des tonnes pendant que Béné sort le caméscope pour filmer la transformation. Le barbier n’est pas très content du brouhaha. Pour le calmer un peu, Hocine se fait passer pour le photographe officiel de François qu’il présente comme Michael Wayne, le grand acteur américain. Le gros téléobjectif et tout le matériel crédibilisent l’histoire et transforment l’attitude des barbiers qui deviennent beaucoup plus coopératifs.
Après une heure de travail acharné, voici le résultat.

Michael Wayne et Gi-Joe

Qu’en dites-vous?

La vache qui accoucha d’un chien

Retour sur les ghats toujours aussi magique.

Comment joindre l’utile à l’agréable

René passe ses commandes de bracelets.

Levé de lune

Remises des photos

Nous retournons sur les lieux du tirage pour distribuer les photos. D’autres enfants en profitent pour se faire tirer le portrait.

Pujari en pleine action

Comme tous les soirs, le chandelier de la Puja s’élève sur le bord du Gange.

Béné pose sous le parasol

Vous y croirez pas, mais il va l’faire quand même

Avec Émilie, nous allons au restaurant pour souper, quand nous tombons sur la préparation d’un concert. Nous sommes plutôt surpris parce qu’en après-midi tout ce qu’il y avait sur cette place, c’était des vaches, des sadhus, un charmeur de serpent et quelques masseurs, le tout dispersé entre les bouses de vache.

Et maintenant, tout a été nettoyé et transformé en amphithéâtre.

La représentation devrait commencer bientôt, car l’endroit est presque plein.

Nous traversons-le devant la scène et l’on voit des gens qui finalisent l’installation des décors. Une fois rendu de l’autre côté, Hocine voit le micro. Il me regarde et me dit une phrase tirée d’un spectacle de Jean Leloup qu’il me répète depuis le début du voyage :

- Tu y croiras pas, mais j’vas l’faire quand même.

Il part et va directement au pupitre et commence à souffler et à vérifier si le micro fonctionne.

Aucun son. Il pousse sur l’interrupteur du micro:

Test 1 2 1 2

Et commence:

Puisque le micro est ouvert
Je voulais vous dire pouce pouce pouce
Y a l’ozone qui perd sa housse
C’est l’atmosphère qu’on éclabousse
On respire plus on tousse
Ça sent la mort pour tous


Dans le Gange trop de plastique qui pousse
Dans nos jardins plus rien qui pousse
Y a trop de médicaments pour tous
Trop d’arbres que l’on couche
Trop d’animaux qu’on effarouche
Alors, je dis pouce pouce pouce

Tu places ta vie du côté bourse
Ne sens-tu pas toutes ces secousses
C’est la terre qui nous rembourse
J’aimerais que tu sortes de ta « house »
Et que comme moi tu lèves le pouce
Et que tu dises pouce pouce pouce

Pendant son discours, j’ai le temps de monter dans les gradins pour faire des photos de là-haut.

Une fois terminé, il s’avance devant la scène pour saluer la foule qui est plutôt perplexe. Alors, un homme va au micro pour lui demander avec le calme et la tolérance indienne :

- Please Mister, now can you go?

Hocine sort de scène et je redescends retrouver tout le monde.

Quand j’arrive, la gang est surexcitée et les quatre rient et parlent en même temps.

René demande à Hocine d’où il a pris ça.

Hocine : C’est un brouillon d’une chanson que j’ai fait il y a longtemps. Et là j’étais plutôt énervé alors j’ai dû me planter sur un couplet.

René: Mais j’ai pas compris pourquoi tu répètes pousse pousse pousse?

Hocine en lui montrant son pouce : Pouce, le doigt. Lever son pouce c’est une expression enfantine pour dire j’arrête de jouer. Tu vois bourricot!

Nous continuons à rire et à parler sous le regard des indiens qui se demande qui nous sommes. Puis nous repartons joyeusement tous le pouce en l’air.

Petite précision

Vu que nous prenons de plus en plus de retard, nous vous mettons les derniers jours à Varanasi en une seule journée. Bon visionnement.

Nocturne indien

Dernier verre, avant d’aller se coucher, dans le petit resto à côté de l’hôtel.

Red Bull le dénouement

Eh bien bravo à tous ceux qui ont choisi le buffle noir, c’est effectivement lui qui a gagné. Merci à tous ceux qui ont participé.

Nous avons donc inscrit les noms des 9 personnes qui avaient choisi le bon buffle. Et la ravissante Sandia a effectué le tirage. Le tout supervisé par Dipa et sa vache sacrée.

Cliquez sur l’image pour voir apparaître le nom de la personne gagnante.


Surprises indiennes

Voici les prix Red Bull présentés par Émilie. Une copine française rencontrée à Lakshman Jhula, c’est maintenant une adepte du blogue qui signe ses commentaires sous le pseudonyme Milie.

C’est deux magnifiques sacs sont une commandite de la boutique Galère, propriété de René alias le Boss.

Les Ghats vus du Gange

Ablutions masculines


Mosquée D’Alamgir

Manikamika ghat est le principal ghat de crémation.

Deux corps recouverts d’un linceul rouge et or attendent dans les marches.

Régulièrement, nous voyons des corps dérivés. Les sadhus, les enfants et les animaux sont emballés et déposés dans le Gange n’ayant pas besoin de crémation pour être purifié.

Lessive ghat


Mother India

Blogueurs au boulot

Blogueur au repos

Voici notre belle chambre grillagée pour nous protéger des singes.

Tétés sous haute surveillance

Au fil de la journée

Very Danger

Jeune Shiva


Vieux Sadhu

Rickshaw scolaire

Enfants au retour de l’école.

Une main tendue

Le quart des miséreux de la planète se trouve en Inde.

Dépanneuse à pédales